La maîtrise d’oeuvre peut varier selon les cas suivants :
Quand le maître d’oeuvre est le piscinier
Ce rôle est en général endossé par le piscinier, quand celui-ci est capable de maîtriser l’ensemble des opérations, de la conception à l’achèvement des travaux. C’est le cas le plus fréquent, le piscinier apportant une prestation complète prévue dans son contrat avec le client. Pour ce dernier, cette solution simplifie grandement le chantier : les garanties des différents éléments constitutifs de sa piscine s’appliquent parfaitement, et son interlocuteur unique engage sa responsabilité sur le résultat final.
Quand le maître d’oeuvre est un autre intervenant
Mais il est aussi possible que la maîtrise d’oeuvre soit assurée par un autre intervenant, un architecte, un maître d’oeuvre ou un bureau d’étude. Certains clients viennent chez le piscinier avec avec un projet d’architecte en main. D’autres demandent au piscinier de leur conseiller un architecte. Les renvois d’ascenseur entre pisciniers et architectes sont fréquents quand la collaboration est efficace.
L’architecte peut prendre tout ou partie du rôle de maître d’ouvrage. Certains gardent la phase de conception de la piscine et du cahier des charges, et fournissent à leur client des plans détaillés qui permettront à ce dernier de faire faire des devis puis de passer commande à une ou plusieurs entreprises. D’autres assurent l’ensemble de la prestation, et travaillent en étroite collaboration avec des pisciniers, où chacun peut amener ses compétences et son savoir-faire. Cette collaboration se passe généralement bien, pour peu que chacun soit respecté dans son rôle. L’architecte apporte souvent des projets prestigieux, et qui vont en général au-delà de la création de la piscine, englobant l’aménagement paysager des abords, et parfois la maison. Pour lui, il est essentiel de trouver un piscinier capable d’apporter son expertise et son savoir technique au projet. Pour le piscinier, ces chantiers sont l’occasion de réaliser des piscines particulières, exigeantes et sur mesure. D’autre part, son interlocuteur unique lui permet de concentrer son attention sur son chantier, sans avoir à gérer ni le client ni les éventuels autres corps de métier.
Quand le maître d’oeuvre n’est pas spécifié
Selon le type du projet, il se peut que le rôle ne soit assuré par personne. Une piscine en auto-construction, ou en kit assisté désigne de fait le client comme son propre maitre d’oeuvre. C’est également le cas si il y a des intervenants multiples, maçonnerie et hydraulicité séparés par exemple, et si aucun des deux ne prend le rôle, il incombera finalement au client/maitre d’ouvrage. Cela suppose de solides compétences de la part du client, et une bonne entente entre les différents corps de métiers qui interviendront.
Comme on peut le voir, de multiples cas de figure sont possibles, selon le nombre d’intervenants et les contrats qui les lient au client. Parfois maîtres d’ouvrages, d’autres fois simples sous-traitants, les pisciniers s’adaptent pour peu que le chantier en vaille la peine. Pour le client, il est beaucoup plus sûr et confortable de trouver un maître d’œuvre compétent sur lequel ils pourront se reposer en attendant la livraison tant attendue de leur piscine.
illustration : Résidence Les Alizés à l’ile Rousse – Conception Yves Zoccola ww.concepteurpiscine.com