Une grande liberté de formes
Les différents bassins peuvent être fondus en un seul plan d’eau, à la façon d’un petit étang naturel, sans béton, ou semi maçonné, avec la zone de baignade délimitée par une paroi visible sous l’eau, à la façon d’une piscine qui aurait débordé sur les côtés. Ces bassins peuvent aussi être séparés, donnant alors l’impression d’une piscine classique près de laquelle se trouverait une mare avec plantes aquatiques. Elle peut donc être traitée à la façon d’un étang avec ponton en bois et margelles plantées de végétaux, ou selon une forme géométrique simple, type rectangle ou couloir de nage.
Entretien de la baignade biologique
La baignade demande un certain entretien. Vider les skimmers, aspirer (avec un balai manuel) ou enlever à la main les algues sur les galets, et nettoyer le fond du bassin environ une fois par semaine, comme dans toutes les piscines. Il existe quelques robots qui fonctionnent avec ce type de baignades, notamment la série Bio des robots Dolphin (Maytronics). Il faut prévoir également un peu de taille des végétaux.
Avantages d’une piscine naturelle
Sans chlore ni aucun produit de traitement, l’eau a un pH proche de 8, idéal pour notre santé : fini les yeux rouges, les mycoses, et les éventuelles allergies. La nature est elle aussi respectée, car aucun produit nocif n’est rejeté dans le jardin ou à l’égoût. L’intégration paysagère est particulièrement réussie, et la baignade reste belle même en hiver, sans couverture.
Inconvénients de la piscine naturelle
La consommation d’eau, due à la surface de l’eau, l’éventuelle cascade et le fait que ce bassin n’est jamais couvert est importante. Il faut compter environ 40 m3/an pour le renouvellement de l’eau d’une piscine de 100 m2 (toutes zones) contre 15 m3 pour une 4×8 m classique (donc à surface de baignade comparable). La consommation électrique est elle aussi accrue car la pompe ne s’arrête jamais, pour assurer le mouvement continu de l’eau. Certains installateurs prévoient deux pompes, celle qui sera utilisée en continu étant d’un faible débit et donc d’une consommation moindre. Attention à la température de l’eau qui, si elle dépasse les 24 °C, encouragera la prolifération des bactéries : c’est bien pour les « bonnes » bactéries, qui participent à l’autoépuration de l’eau, c’est dangereux pour les éventuelles « mauvaises » bactéries qui coloniseraient le plan d’eau (Escherichia coli par exemple).
D’autre part, l’eau est naturelle, donc les grenouilles peuvent apprécier d’y vivre, et chanteront leur bonheur à partir du mois de mai…