Cette appellation “Piscine modulaire” regroupe les piscines dont le fond est réalisé en béton, et les parois par assemblage de modules industrialisés, qui recevront du béton ou pas, selon les cas. Ces modules peuvent être sous forme de panneaux, de blocs ou de lames. La structure doit recevoir ensuite un revêtement d’étanchéité, liner le plus souvent. Compétitives et diverses, elles représentent une part importante du marché de la piscine privée.
Les piscines modulaires (ou industrialisées) sont apparues dans les années 70, importées des Etats-Unis. Il s’agissait de panneaux d’acier galvanisé qui venaient se fixer sur le radier, solidarisés entre eux, pour créer des parois rapidement et simplement. Ces premières structures sont arrivées avec leur complément indispensable, le liner. Depuis, l’offre s’est largement diversifiée dans les matériaux (inox, alu, matériaux composites, bois…) et dans les formes (panneaux, lames, blocs, etc). On peut classer les piscines modulaires en deux grandes familles, celles qui utilisent le béton, et celles qui se suffisent à elles-mêmes.
L’ancêtre de la piscine modulaire a toujours du succès. Il peut être en métal (acier, alu, acier/alu, zinc/alu ou inox), en matériau composite (résine, polypropylène, pvc…), ou en béton. Il reste un module simple, rectangulaire le plus souvent, et suffisamment léger pour être maniable. Certains sont maintenus pas des jambes de forces pour résister à la pression de l’eau, ce qui accroit l’excavation nécessaire au bassin, jusqu’à 80 cm en plus des cotes pour certains. Il existe aussi des modules sous formes de lames verticales qui s’emboitent les unes dans les autres, ou de feuilles souples en acier ondé qui permettent de créer facilement des formes organiques. Le montage doit être précis et les mesures vérifiées avant de remblayer. En haut de paroi, un profilé d’accrochage vient accueillir le liner qui aura été fabriqué aux cotes exactes du bassin. On peut aussi utiliser une membrane armée ou tout autre revêtement d’étanchéité. Pour plus d’informations, voir ici.
Elles sont souvent conçues pour être autoportantes, c’est-à-dire qu’elle n’ont pas besoin de la terre et de l’eau pour rester stables. C’est pour cela qu’elle peuvent être posées hors-sol, semi-enterrées ou enterrées. Au moment de couler la dalle béton, on fixe des renforts IPN (ou autres, selon les recommandations du fabricant) et l’on construit les parois en empilant des madriers de bois traités pour résister à l’humidité et aux champignons. Cette structure doit être revêtue d’un liner.
Il s’agit de coffrages modulaires que l’on va remplir de béton. Cela peut être des blocs à bancher, qui s’empilent comme des legos, ou des panneaux. Une fois la structure montée, elle est ferraillée avant de recevoir le béton. Les matériaux des structures sont divers : métal, composites, polystyrène, parpaings… On parle d’une structure à coffrage perdu car il est partie prenante de l’ossature du bassin.
La plupart de ces piscines, même si elles sont en béton, ne sont pas étanches par structure, contrairement aux piscines béton monobloc dont le fond et les parois sont parfaitement solidaires et recouverts d’un enduit hydrofuge. Elles nécessitent donc un revêtement type liner ou membrane armée. Il existe quand même des fabricants qui ont résolu le problème d’étanchéité et qui proposent des panneaux à carreler, des panneaux revêtus de pvc ou des joints performants, et qui évitent la pose du liner ou de la membrane armée sur tout ou partie du bassin.
Leur seule véritable contrainte est le revêtement d’étanchéité, qui peut limiter la créativité dans les formes (escaliers complexes, paroi haute au-dessus du sol, etc), surtout si l’on a prévu un liner qui est fabriqué aux cotes. Pour le reste, et selon les techniques, on trouve des solutions pour tous types de bassins, formes angulaires ou libres, escaliers, banquettes, débordements, toutes les options qui permettent de personnaliser sa piscine.
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