Ce nouveau monde ultra-connecté qui est le nôtre change le comportement de tous les acteurs de la vie économique, fournisseurs et consommateurs. Pour répondre aux nouvelles attentes de leurs clients, les pisciniers doivent s’adapter rapidement pour rester dans la course.
Une étude récente montre qu’environ 84% des français sont des internautes actifs, que plus de la moitié des français ont au moins un compte actif dans un réseau social et que près de 97% ont un accès internet mobile. Et il apparait que le temps passé par les français sur internet par jour est de 3h53 en tout, dont 1h17 via un mobile et 2 heures sur les réseaux sociaux. Nous avons fait un article sur le client de demain (lire ici) plus exigeant, mieux informé et prescripteur (à travers les réseaux sociaux). Pour lui faire face, le piscinier de demain doit prendre la mesure du changement et s’adapter dans différents domaines. Lors des assises de la FPP à Marseille le 21 janvier dernier, “le piscinier de demain” fût l’un des thèmes importants abordés pendant les conférences. Laurent Montserrat (Espa), Stéphane Figueroa (Fluidra) et Anthony Body (Extrabat) sont intervenus pour détailler les différents aspects de la mutation nécessaire.
Un piscinier compétent et rassurant
Être labellisé Selon une étude Mediascopie menée fin 2013, les clients qui veulent investir dans une piscine attendent beaucoup des professionnels car c’est un choix difficile, avec beaucoup de systèmes différents et donc ils ont peur de choisir. Une manière de les rassurer c’est de faire valider ses compétences et montrer ses qualifications, car les consommateurs attendent un label qualité en matière de piscine comme avec le label propiscines, qualibat, etc. Se former
- Avoir un diplôme de référence : Le brevet professionnel de technicien des métiers de la piscine. Ce diplôme est pluridisciplinaire, préparé en alternance dans 6 écoles en 2015, il prépare les jeunes à entrer sur le marché de l’emploi des entreprises de piscines
- Se former à des techniques précises: l’hydraulique, le traitement de l’eau, pose de revêtement grâce à la formation continue que ce soit dans des établissements type afpa, ou chez les fabricants de matériels.
- S’informer et rester à l’écoute, notamment par la presse professionnelle, des différents sujets techniques.
Le BP est d’ailleurs en révision, à la demande de la FPP, pour prendre en compte notamment les nouvelles normes, les nouveaux produits et équipements, les règles juridiques, etc. C’est un travail nécessaire car le BP n’avait pas été revu depuis 2001, et les techniques d’installation et de maitrise des équipement ont beaucoup évolué. Valider ses acquis Grâce à la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience), il est possible, si l’on possède au minimum 3 ans d’expérience dans le métier, d’obtenir l’équivalent du BP. C’est un diplôme qui permet de faire reconnaitre son savoir faire, en validant ses compétences La VAE concerne les salariés, les non salariés et les demandeurs d’emploi.
Une présence bien gérée sur internet
Être plus connecté LA FPP a ensuite abordé un vaste sujet qui va être essentiel pour tous les pisciniers souhaitant rester dans la course, le passage au numérique. Le piscinier de demain n’a plus le choix, il doit être présent sur le web à travers son propre site internet, les réseaux sociaux ainsi que sur les sites dédiés au monde de la piscine pouvant lui ramener des prospects. Même si beaucoup d’entreprises ont réussi à continuer à exister et résister au numérique, celui-ci devient essentiel… en effet 80% des sociétés francaises (toutes tailles confondues) qui ont fait faillite en 2013 n’étaient pas présentes sur le web. (Source latribune.fr). Aujourd’hui, un bon site doit s’adapter aux nouveaux usages de consultation par les internautes, on appelle ça un site “Responsive”: la taille du site s’adapte à l’écran par lequel il est vu, comme par exemple sur un téléphone. Si le site n’est pas responsive, il ne s’affichera pas correctement sur le téléphone et le consommateur abandonnera la recherche dans 61% des cas (source smetrics 2015), il sera également mal référencé par les moteurs de recherche. Autre point important évoqué par la FPP, un bon site est une vitrine de votre activité et doit à la fois permettre de créer du contact qualifié et rassurer les clients sur le professionnalisme et le sérieux de votre entreprise. On doit donc trouver sur la page d’accueil de votre site les éléments suivants: – coordonnées – des exemples de réalisations régulièrement mises à jour – des témoignages de clients (de moins de 2 ans) – et tout ce qui peut rassurer le client, comme les garanties, labels, engagements..) L’important pour le client est de pouvoir naviguer simplement et intuitivement, et de s’assurer facilement de votre savoir-faire. Autre élément de taille évoqué pendant la conférence, le référencement. En effet, avoir un bon site c’est bien, mais encore faut-il que les clients puissent le trouver grâce aux moteurs de recherches, principalement le géant Google (93%) et pour cela il faut qu’il apparaisse dans les 2 premières pages. Deux solutions possibles:
- le réferencement naturel, qui se construit dans la durée grâce à des contenus biens travaillés que Google considèrera légitime,
- le réferencement payant (Google Ad Words) qui est une action plus rapide pour apparaitre toute de suite dans les pages de résultats.
La FPP conseille de se rapprocher d’une agence de prestations web qui vous aidera à mette en place toutes ces actions. En ce qui concerne les réseaux sociaux, ils vont servir à renforcer votre présence et votre notorité sur le web, toujours dans l’idée de rassurer le client, mais c’est par votre site que le client prendra contact pour un rendez-vous. C’est donc à travers la professionnalisation, la labellisation et en étant plus connecté que le piscinier pourra satisfaire le consommateur exigeant de demain. Pour plus d’information, n’hésitez pas à vous rapprocher de la FPP.