La 1ère participation des Métiers de la Piscine au concours « Un des Meilleurs Ouvriers de France » , organisé par le COET (Comité d’Organisation du Concours et des Expositions du Travail), sous la tutelle de l’Éducation Nationale, s’est bien déroulé avec 2 professionnels récompensés pour leur savoir-faire.
Un concours qui récompense l’excellence et le savoir-faire français
Ce concours est organisé tous les 3 ou 4 ans et conduit à la reconnaissance de l’excellence professionnelle et à l’attribution d’un diplôme d’État délivré par le ministère de l’Éducation nationale, classé au niveau III des niveaux de formation (équivalence BTS, DUT). Le Concours s’adresse à toute personne âgée de 23 ans minimum ou toute équipe composée de membres répondant à ce critère, possédant des capacités complémentaires de haut niveau et pouvant justifier de leur participation à la réalisation de l’œuvre.
Depuis 1924, ce concours récompense les exceptionnels savoir-faire français. Les lauréats ont l’honneur de porter l’illustre médaille au ruban tricolore et le titre de « MOF ».
Pour le Recteur Christian Forestier, ils symbolisent « un univers de femmes et d’hommes, riches de multiples talents, passionnés et investis, représentant avec fierté tous les domaines de l’artisanat, de l’industrie et des services. »
Les Métiers de la Piscine pour la 1ere fois représentés dans le concours
Pour ce 25e Concours, qui s’est déroulé de 2013 à 2015, deux catégories étaient ouvertes pour la première fois aux Métiers de la Piscine: une « réalisation de piscine » et une « application de membrane armée ».
Deux pisciniers récompensés
Les deux lauréats sont Guillaume Piquet (Lynéo Piscine), en réalisation de piscine, et Grégory Marie (GEA Membrane Piscine), en application de membrane armée.
Les finalistes devaient pour la dernière étape réaliser un ouvrage complet (maçonnerie comprise) sur le thème : la piscine intégrée dans son environnement. L’oeuvre, à réaliser en autonomie, et en situation réelle est une piscine familiale ou de petite collectivité privée dont une partie minimale est imposée. Le projet doit mettre en évidence l’imagination, la créativité, l’innovation technique et économique.
Pour Guillaume Piquet la réalisation pouvait être de type traditionnel ou industrialisé (à l’exception des coques polyester), devait être équipée d’un escalier, d’un traitement automatique de désinfection, d’une régulation de pH, d’un système de réchauffage, d’un système de nettoyage et d’un équipement de sécurité. Les blocs ou groupes de filtrations intégrés ou préfabriqués n’étaient pas autorisés.
Interviewé par le journal Sud-Ouest, Guillaume Piquet explique pourquoi il souhaitait participer au concours: « Je fais ça pour donner confiance au client. Qu’il ait un repère et sache en venant ici que techniquement, c’est maîtrisé. »
Pour Grégory Marie, la réalisation pouvait être de type neuf ou rénovation, le bassin devait être équipé d’un escalier de forme libre ou complexe, d’un fond de forme autre que plat ou simple pente, d’un volet automatisé immergé et/ou d’un débordement. La surface du plan d’eau devait être au minimum de 40 m2.
Il explique ses choix dans le Courrier de l’Est : “je me suis lancé le défi de toutes les contraintes. La réalisation complète m’a pris 3 mois et l’étanchéité, une semaine.”
Félicitations à eux deux!