Créé en 1998, Hydro Sud Direct a très vite fédéré les professionnels souhaitant exploiter des surfaces de vente de produits et matériels piscine. En effet, le réseau s’est bâti sur un catalogue complet et pertinent, capable de répondre largement aux demandes des particuliers, et sur une communication grand public efficace. Parallèlement, de nombreux adhérents proposaient également la construction de piscines, avec différentes techniques. Dès le départ, le réseau a privilégié l’indépendance de ses membres, multipliant les offres de services, sans contraindre ni les achats ni les orientation business.
20 ans après, le réseau a subi plusieurs transformations, mais reste sur la ligne de l’indépendance et du service. Racheté en 2017 par le groupe Qérys (Bricodeal, 230 M€ CA), il se restructure pour pour poursuivre son développement, et s’adapter aux nouveaux enjeux d’un marché qui se modifie sans cesse.
Delphine Grosso, après 15 ans à la tête du Marketing d’Hydro Sud, a été nommée le 1er septembre Directrice du réseau. Sa connaissance fine d’Hydro Sud lui permet de tracer une ligne claire vers un réseau toujours plus au service de ses adhérents, en tenant compte des enjeux du marché.
Idées Piscine : Hydro Sud Direct lance de nouveaux contrats pour ses adhérents. Pourquoi plusieurs contrats ?
Delphine Grosso : Nous souhaitons nous adapter aux besoins des professionnels qui veulent nous rejoindre. C’est pourquoi nous avons élaboré, en plus du contrat de licence classique, 3 nouveaux contrats, le contrat société de services, le contrat affilié, et le contrat saisonnier.
Ajouter de la souplesse dans les contrats d’adhésion
IP : A qui ces nouveaux contrats s’adressent-ils ?
DG : Le contrat société de services s’adresse aux constructeurs qui n’ont pas de surface de vente. Il bénéficie ainsi de tous les services de la tête de réseau : marketing et communication, catalogue fournisseurs, web, service clients, animation, support technique et métier, mais pas de la boutique en ligne.
Le contrat affilié permet une adhésion progressive au réseau. Services et cotisations augmentent selon un calendrier fixé au départ, pour permettre à l’entreprise de grandir sereinement, sans surcoût les premiers mois, ou premières années. C’est un contrat qui convient bien à des paysagistes qui souhaitent se diversifier en proposant la construction de bassins, par exemple.
Le contrat saisonnier permet aux adhérents de pouvoir booster un espace de vente de manière temporaire, une boutique pendant l’été par exemple. Dans certaines régions, la demande de produits et de matériel est forte, mais cantonnée aux beaux jours. Il est important d’optimiser cette opportunité de business.
IP : Vous avez également revus les contrats de licence classique. Qu’avez-vous modifié ?
DG : Ces contrats avaient plus de 20 ans, et ils n’étaient plus adaptés au marché actuel, ni aux services que nous sommes capables de fournir aujourd’hui. Il s’agissait de réécrire nos obligations réciproques, ce qui a été fait pour plus de clarté et d’efficacité dans notre collaboration à venir. Mais il n’y a pas eu de grosse modification, type zones d’exclusivité, ou d’augmentation de cotisations.
Un réseau à l’écoute de ses adhérents et de leurs besoins
IP : Comment définiriez-vous l’ADN du réseau ?
DG : Le respect de l’indépendance de ses membres, et l’esprit d’équipe. Nous proposons un accompagnement très personnalisé, mais jamais autoritaire. Nous savons que chaque entreprise est différente, et que les besoins ne sont pas les mêmes. Nous avons une vaste palette d’outils et de compétences que nous fournissons à la demande, avec comme objectif d’aider les adhérents à se développer en s’appuyant sur leurs particularités.
IP : Comment s’est passée la période de confinement pour le réseau ?
DG : Nous avons beaucoup communiqué par visioconférence, et cela a favorisé la convivialité et et déclenché beaucoup de solidarité entre les adhérents. Ces difficultés traversées en commun ont fait naitre beaucoup de bienveillance et d’entraide. Le partage d’expérience, d’actions qui ont fonctionné, c’était très enrichissant pour tout le monde, y compris pour l’équipe qui anime le réseau. Et l’utilisation du digital s’est inscrite dans les habitudes, on y a recours bien plus souvent aujourd’hui. C’est aussi un point positif.
Des sessions régionales pour mieux rencontrer les membres du réseau
IP : Quels sont vos projets pour 2021 ?
DG : Nous avons de nombreux projets, mais la plupart seront dévoilés à nos adhérents en premier lieu. Ce que je peux vous dire, c’est que nous allons lancer des sessions de formations sur de nombreux thèmes ayant trait à la construction, mais aussi aux techniques de vente et aux magasins. Nous avons aussi prévu d’aller à la rencontre de nos adhérents (presque 150 points de vente, dont 90 en France) en organisant des sessions régionales, qui nous permettront des échanges plus constructifs, car il y aura moins de monde. La personnalisation, encore ! Je pense que c’est vraiment notre marque de fabrique, et ce que les adhérents apprécient le plus.
Plus d’infos : www.hydrosud-direct.com